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Les joyaux de l'île Maurice

Cap Malheureux Ile Maurice

Évasion

Les joyaux de l'île Maurice

Si Maurice est l’une des destinations phares du tourisme international, ce n’est pas par hasard ! La perle de l'archipel des Mascareignes a toutes les qualités du monde : la convivialité, la tolérance, un esprit festif, une culture aussi riche que vivante, un terroir gourmand, un climat privilégié et des infrastructures de qualité. Et puis surtout, cette terre volcanique, baignée par l’océan Indien, est d’une beauté à couper le souffle ! Des paysages luxuriants, des plages de rêve, des lieux empreints de sérénité : voici une sélection toute subjective des sites incontournables de celle que l’on a fort justement surnommée « l’île paradis ». 

Cap Malheureux - Maurice

Le grand bonheur
à Cap Malheureux

La baie de Cap Malheureux semble tout droit sortie d’une carte postale. Mais alors, d’où vient le nom pour le moins sinistre de ce petit village situé tout au nord de l’île ? Certains le font remonter à 1810 et au débarquement des troupes anglaises dans cette baie, prélude à la déroute française. Il est plus probable que ce patronyme pour le moins inapproprié se rapporte aux nombreux naufrages survenus sur les récifs avoisinants, à commencer par celui du Saint-Géran (une tragédie à découvrir ici).

Mais oublions vite ces malheurs passés pour profiter du bonheur présent. Une belle plage de sable, une superbe vue sur le lagon, une balançoire pendue à un arbre : l’endroit invite à la paresse. Et à la gourmandise, plus encore ! Ici, les pêcheurs remontent leurs barques sur la grève pour vous proposer leurs prises du moment. Une langouste vous fait envie ? Pour une somme modique, leurs complices vous la font aussitôt griller sur un braséro pour que vous la dégustiez les pieds dans le sable, à l’ombre de grands banians. L’ambiance est encore plus authentique le dimanche quand, à la sortie de la messe organisée dans la chapelle Notre-Dame-Auxiliatrice, une ravissante petit église aux toits écarlates, de nombreuses familles pique-niquent au bord de l’eau, réchauffant la douce ambiance des lieux de leur joie, de leurs rires et, comme toujours, de leur musique : le fameux séga.

Les Terres de sept couleurs - Chamarel - Maurice

Les terres chamarrées de Chamarel

Il y trois bonnes raisons de faire une escale à Chamarel, commune pittoresque nichée du sud-ouest de l’île Maurice. Primo, la visite et la dégustation proposée par la rhumerie du même nom. Après moins de vingt ans d’existence, elle produit déjà quelques spiritueux de référence. Mais attention, vous connaissez la règle d’or : « sachez apprécier, mais consommez avec modération ». Secundo, sa cascade. Est-ce parce qu’elle est alimentée par la rivière de Viande Salée qu’elle fait toujours un effet bœuf ? Non, c’est plus sûrement à cause de sa hauteur vertigineuse : elle plonge sur plus de cent mètres au cœur d’une végétation luxuriante. Tertio, la Terre des Sept Couleurs, une curiosité géologique qui déclenche une envie irrépressible de dégainer son portable pour prendre un selfie. Il s’agit d’une colline d’origine volcanique dont les flancs argileux, fruits de la décomposition des basaltes, sont riches de différents minéraux oxydés comme le fer ou l’aluminium. Ceux-là ont coloré le sol qui, raviné par les pluies et les vents, a formé comme des vagues de sept teintes différentes : rouge, marron, violet, pourpre, vert, bleu et jaune. Un arc-en-ciel que met en valeur l’écrin verdoyant qui le protège.

Chutes de Tamarin - Sept Cascades - île Maurice

Douze diamants pour une rivière

Vous souhaitez lézarder au soleil, vous baigner dans des eaux fraîches et limpides, admirer de splendides paysages, tout en échappant au tourisme de masse ? Bref, vous cherchez le mouton à cinq pattes ? Nous l’avons peut-être trouvé avec les « Sept Cascades » ! Tel est le petit nom que l’on donne aux chutes de la rivière Tamarin. Situées en pleine nature, au cœur de la région de Rivière Noire, elles forment l’un des sites naturels les plus spectaculaires et les mieux préservés de l’île. À l’abri d’une vallée encaissée, cernée de forêts denses et de falaises abruptes, la rivière dévale la montagne en cascades (qui ne sont pas sept, mais douze en réalité, la plus grande atteignant les soixante mètres de hauteur !), jalonnant sa course folle de grandes piscines naturelles creusées dans la roche. Une info d’importance : le chemin qui mène à ce site exceptionnel n’étant pas balisé et échappant aux GPS, la randonnée se fait toujours sous la conduite d’un guide professionnel. Votre sécurité n’en sera que meilleure et votre balade à travers les bois, plus intéressante. « Oh, c’est quoi ce lézard ? » « C’est un gecko vert de Manapany. » Deux randonnées s’offrent à vous. Après trente minutes de marche, la première, accessible aux enfants, vous dépose au pied des quatre premières cascades. La seconde, plus ardue et quatre fois plus longue, vous donne à voir l’ensemble des chutes.

Crystal Rock - île aux Bénitiers - île Maurice

Le graal
de Crystal

C’est ce que l’on appelle une journée idéale ! On commence par prendre un bateau — si on est plus sportif que la moyenne, on opte pour le kayak — du côté de Case Noyale ou La Gaulette, deux villages de pêcheurs installés sur la côte sud-ouest de Maurice, au voisinage de Chamarel et du Morne Brabant. Quelques minutes de mer et c’est parti pour une première escale sur l’île aux Bénitiers, un tapis de verdure de cinq cents mètres de large sur deux kilomètres de long, posé au milieu du lagon. Qu’y fait-on ? Rien, sinon bronzer, nager, plonger et se repaître d’un barbecue si l’excursionniste à qui l'on a confié sa journée l’a inclus à son programme. Retour à bord pour se faire de nouveaux amis : les grands dauphins et les dauphins à long bec qui croisent régulièrement dans ces eaux. À vous, le souvenir inoubliable d’un bain avec Flipper et ses congénères facétieux. Vient enfin la cerise sur le gâteau... C'est une toute petite cerise (certains diront même, avec une moue dubitative, qu'elle est « franchement minuscule »), mais elle reste fortement appréciée de la majorité de ses contemplateurs, surtout quand ils ont le selfie facile. Son nom ? Crystal Rock. Ce récif corallien est sans aucun doute le plus célèbre au monde et, forcément, le plus photographié. Il en est pour se risquer dessus ; attention aux égratignures en grimpant ! Mais la majorité des vacanciers se contente de nager autour, enfilant un masque pour ne rien rater du spectacle sous-marin et de ses vedettes : les poissons-clowns — « Oh, c’est Némo ! » —, les poissons-perroquets et les chirurgiens bleus — « Oh, c’est Dory ! ».

parc naturel de Rivière Noire île Maurice

Le géant vert

Créé il y a plus de trente ans dans le sud de l’île, le parc national des gorges de Rivière-Noire protège 6 700 hectares de forêt tropicale. Prisée des ornithologues qui peuvent y observer une dizaine d’espèces endémiques, tels que le gros cateau vert, le dernier des perroquets mauriciens, ou la crécerelle de Maurice, cette réserve exceptionnelle attire aussi de très nombreux randonneurs. Avec ou sans guide (mais c’est tout de même plus sûr « avec »), durant deux heures à peine ou toute une journée de marche, on emprunte la soixantaine de kilomètres de chemins balisés pour découvrir le piton de la Petite Rivière Noire (le plus haut sommet insulaire), de belles cascades, de petits singes chapardeurs et, suspendues dans les arbres, des roussettes noires, ces grandes chauve-souris typiques de Maurice qui ressemblent bien plus à des renards volants qu’aux petites cousines de Dracula.

Si Maurice est l’une des destinations phares du tourisme international, ce n’est pas par hasard ! La perle de l'archipel des Mascareignes a toutes les qualités du monde : la convivialité, la tolérance, un esprit festif, une culture aussi riche que vivante, un terroir gourmand, un climat privilégié et des infrastructures de qualité. Et puis surtout, cette terre volcanique, baignée par l’océan Indien, est d’une beauté à couper le souffle ! Des paysages luxuriants, des plages de rêve, des lieux empreints de sérénité : voici une sélection toute subjective des sites incontournables de celle que l’on a fort justement surnommée « l’île paradis ». 

Poivre et Pamplemousses

Tout éden a son jardin et Maurice ne fait pas exception. Le pays abrite même le plus beau parc botanique tropical au monde avec sa grosse trentaine d’hectares et ses sept cents variétés de plantes. Son nom : le Sir Seewoosagur Ramgoolam Botanical Garden, un hommage à l’un des pères de l’indépendance mauricienne. Mais on l’appelle plus communément le « jardin de Pamplemousses » du nom de la ville qui l’accueille, dans le nord de l’île. Ce fut d’abord un simple potager voulu par le Gouverneur Mahé de la Bourdonnais pour ravitailler en fruits et légumes frais les navires de passage. Mais en 1770, un ancien séminariste reconverti dans l'agronomie en fait l’acquisition pour y créer un jardin d’essai et d’acclimatation afin d'y vivre sa passion des arbres et des épices. Son nom ? Pierre Poivre. Ça ne s’invente pas ! Sitôt son acte de propriété en poche, Poivre, le bien nommé, fait venir des plantes du monde entier. Par chance, il profite même, deux ans durant, de l’aide et de l’expertise de Philibert Commerson, le naturaliste de l'expédition de Louis-Antoine de Bougainville faisant alors escale dans l'île. Le résultat de leurs travaux communs force très vite l'admiration de leurs contemporains. Depuis, sous la férule de botanistes éclairés, qu’ils soient français ou britanniques, le parc n’a cessé d'embellir, s’enrichissant sans cesse de nouvelles espèces pour offrir aujourd’hui à ses visiteurs une merveilleuse balade pleine de poésie et d’exotisme. On flâne le long du bassin rempli de victoria amazonica, des nénuphars géants aux allures de plat à tarte dont les fleurs ont la particularité de changer de couleur au fil de la journée : blanches le matin, elles virent au rose dans la journée et tournent au violet le soir. On respire l’air chargé des senteurs de la cannelle, du camphre, de la girofle, du laurier, de la vanille ou du néroli. On se régale des couleurs vives des orchidées, des lotus bleus d'Égypte et des fleurs de porcelaine dont l’aspect laqué laisse penser qu’elles sont artificielles. On passe voir le château de Mon Plaisir, une grande demeure coloniale récemment rénovée, et, tout près de là, les enclos des tortues géantes des Seychelles et des cerfs de Java. On admire les baobabs trois fois centenaires, les palmiers royaux, les figuiers étrangleurs qui doivent leur nom à leurs racines géantes qui entourent les troncs des arbres voisins, ou le muscadier planté par François Mitterrand lors de sa visite officielle sur l'île. On peut encore guetter la floraison d'un talipot de Ceylan, mais il faut se montrer patient, cet arbre ne fleurissant qu’une fois dans toute sa vie, autour de ses cinquante ans. Il libère alors des millions de fleurs avant d’agonir tranquillement. C'est spectaculaire. Au point de camper des années durant au pied de son tronc ? Ça, c'est à vous d'en décider…

La montagne totem

Haut de 556 mètres, le Morne Brabant est assurément la montagne la plus connue de Maurice. Il en est pourtant de bien plus hautes comme le Piton de la Petite Rivière Noire, le Pieter Both et le Pouce qui dépassent tous trois les huit cents mètres d’altitude. Mais aucune ne saurait donner aux insulaires davantage d’émotion que ce grand monolithe de basalte. Déjà, parce qu’il dessine un paysage inoubliable avec ses falaises sombres et abruptes. Elles gardent l’entrée d’une péninsule luxuriante, bordée de plages immaculées, fort appréciées des amateurs de glisse, et de petites anses où l’on vient jeter l’ancre pour une journée tranquille. Autre point fort de ce géant : son ascension qui, contrairement aux apparences, s’avère modérément exigeante. Il n’est ainsi nul besoin d’être un randonneur chevronné pour grimper au sommet du Morne, découvrir alors la mandrinette et la boucle d'oreille, deux fleurs rares et typiques des lieux, et dominer enfin le lagon, la barrière de corail et tout le sud mauricien. Dernier atout — et pas des moindres ! — de ce site naturel emblématique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2008 : son histoire. Aux XVIIIe et XIXe siècles, il accueillait plusieurs bandes d'esclaves marrons, des fugitifs qui avaient trouvé asile dans les cavernes de ses flancs escarpés. Une légende largement répandue au sein de la population veut qu’en 1835, peu après l’abolition de l’esclavage par les Autorités britanniques, des soldats soient montés à la rencontre de ces fuyards pour leur annoncer la bonne nouvelle. Croyant à une battue, ces derniers se seraient jetés du haut des falaises, préférant la mort à la captivité.

île aux Cerfs île Maurice
Un paradis au paradis

Située sur la côte est, à quelques minutes de navigation de la commune de Trou d’Eau Douce et des cascades de Grand River South East, l’île aux Cerfs est, aux yeux de beaucoup, le plus beau de tous les îlots mauriciens. Il doit son nom aux cerfs de Java que les premiers colons hollandais ont introduits en très grand nombre à Maurice pour assurer leur subsistance. Mais ces cent hectares de verdure tropicale, bordés par une longue frange de sable blanc et grignotés par les eaux turquoise de l’océan, n’abritent plus de cervidés depuis belle lurette. Désormais, l’île se destine exclusivement aux plaisirs des Mauriciens et de leurs hôtes qui, dès le petit matin, débarquent nombreux (1 500 par jour, en moyenne ; mais ce n’est jamais qu’une moyenne !) d’une nuée de catamarans, taxi boats, bateaux à fond de verre et autres navettes (à partir de sept euros l’aller-retour). Ils viennent ici pour paresser sur des plages magnifiques, à l’ombre d’immenses filaos, dénicher une crique un peu plus sauvage que les autres (mais y en a-t-il seulement une ?), enfiler masque, palmes et tuba pour admirer la faune riche et colorée du lagon, randonner à l’intérieur des terres ou bien encore profiter de l’une des nombreuses attractions développées par l’hôtel Shangri-La's Le Touessrok Resort & Spa, l’heureux propriétaire de l’endroit (et de l’îlot Mangenie, son proche voisin, qui, lui, est exclusivement réservé à la clientèle du cinq étoiles). Au programme des réjouissances : parachute ascensionnel, kayak, jet-ski, ski nautique, golf (avec un 18 trous de toute beauté, dessiné par Bernhard Langer, double vainqueur des Masters) et deux restaurants, l’un défendant les saveurs asiatiques et l’autre, celles de la mer. Les lieux n’ont qu’un seul défaut : le soir venu, on finit presque toujours tels Adam et Eve. Tout nu ? Non, quand même pas ! Juste chassé de ce paradis. À moins d’avoir réservé l’une des quatre « chambres bulle » du Bubble Lodge Île aux Cerfs Island, l’unique hôtel insulaire. Une expérience ultra romantique qui donne tout son sens à l'expression « dormir à la belle étoile ».

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Le lac du signe

À la différence du Lac de Lamartine qui évoque la fuite inexorable du temps, celui de Grand Bassin vous parle d’éternité. Et pour cause, il est un lieu sacré de l’hindouisme, la religion du samsara, le cycle des renaissances. Perché à 550 mètres d’altitudes, dans les hautes terres du district de Savane, au cœur de l’île, ce plan d’eau tout aussi naturel que placide occupe le cratère d’un ancien volcan. Bordé par une forêt ancestrale qui mêle, entre autres espèces, des fougères, des bambous et quelques spécimens rarissimes d’ébène (l’arbre roi de Maurice avant que les hommes n’en fassent un commerce intensif), l’endroit devrait être aujourd’hui une simple excursion pour touristes en mal de baignade insolite. Seulement voilà, en 1897, un songe de Shri Jhummon Giri Gosagne en a décidé autrement. Ce prêtre hindouiste installé à Triolet a rêvé que le lac n'était ni plus ni moins que relié au Gange, le fleuve divin des Indiens, via un courant souterrain. Un signe qui a fait de Grand Bassin un haut lieu spirituel qui accueille aujourd'hui de nombreux temples, les statues géantes de Shiva et de Durga (hautes de 33 mètres, soit 108 pieds, le nombre parfait pour les hindous) et le Maha Shivatree, un immense pèlerinage qui, chaque année, jette sur les routes mauriciennes des centaines de milliers de dévots (pour en savoir plus, lisez ceci). Rebaptisé Ganga Talao, le « Lac du Gange », depuis qu’en 1972 des swamis (des moines hindouistes) sont venus d’Inde pour y verser quelques gouttes du fleuve, le site est ouvert aux visiteurs, fussent-ils profanes, dès lors qu’ils en respectent les usages et la sérénité. Une belle occasion de rencontrer les zakos, un mot créole qui désigne les petits macaques qui fondent sur les temples pour y chaparder les offrandes et les affaires des vacanciers les plus naïfs.

Cascade sous-marine Morne Brabant île Maurice
La grande illusion

Si vous n’avez pas peur d’aggraver encore le bilan carbone de vos vacances, prenez un hélicoptère ou un petit hydravion pour vous envoler vers le Morne Brabant et découvrir alors, à quelques centaines de mètres au large de sa péninsule, l’une des beautés cachées de Maurice : sa cascade sous-marine. Vue du ciel, la mer semble littéralement engloutie par le centre de la Terre, formant comme d’immenses chutes d’eau. Il s’agit en fait d’une simple illusion d’optique, née de la topologie singulière de l’endroit avec cette fosse étroite, mais profonde de 4 000 mètres, qui vient entailler le grand plateau d’origine volcanique sur lequel repose l’île. Emportés par les vagues et les courants, le sable et les alluvions qui tapissent le fond du lagon et les plages du littoral, sont avalés par cette faille abyssale. Ainsi, en réalité, c’est le ruissellement des matières en suspension dans l'eau qui crée cette impression de cascade. Un phénomène visuel accentué par le contraste entre la clarté des sables et le bleu profond de la fosse, le tout flatté par la lumière intense du soleil. Et si vous avez mauvaise conscience de passer par la voie des airs pour admirer cette merveille que les Mauriciens, non sans une pointe de chauvinisme, prétendent « unique au monde », trois solutions s'offrent à vous : planter des arbres à votre retour pour compenser vos émissions, filer sur Google earth ou faire l’acquisition de La Terre vue du ciel, le best-seller de Yann Arthus-Bertrand.

Un aquarium à ciel ouvert

Quelle est la plus belle plage de l’île Maurice ? La réponse est la même qu’à cette autre question : « quelle est la plus belle des mannequins du dernier défilé de Victoria's Secret ? ». Elles sont toutes merveilleuses et toute préférence ne saurait être que subjective. Néanmoins, il en est une qui sort du lot. Pour ce qui est des plages mauriciennes, en tout cas ! Il s’agit de Blue Bay, une petite baie fermée par une barrière de corail. Située à quelques minutes à peine de Mahébourg et de la Pointe d'Esny, l’endroit séduit dès le premier coup d’œil avec ses eaux qui passent subitement du turquoise au bleu intense — d’où son nom ! — et son sable doré, rafraîchi par l’ombre généreuse de filaos échevelés. Mais ce n’est pas tant cette joliesse qui distingue ce lagon des autres paradis balnéaires de l'île. Classé parc marin national depuis 1997, Blue Bay est surtout réputée pour la richesse de ses fonds marins qui, tapissés de coraux aux couleurs éclatantes, abritent une faune aussi dense que colorée. Un masque, un tuba et vous voilà à frayer sous un à cinq mètres d’eau, parmi une cinquantaine d’espèces de poissons tropicaux, tels les poissons-demoiselles, les sergents-majors, les poissons-anges, les poissons-perroquets, les idoles mauresques, les chirurgiens, les poissons-flûtes ou les poissons-papillons. Avec un peu de chance, vous pourrez également croiser une murène, une anguille serpent, une étoile de mer ou une tortue. Sachez cependant que les plus beaux spots de snorkeling ne sont pas accessibles depuis la plage. Rassurez-vous, vous trouverez sur place de nombreux bateaux prêts à vous y conduire contre quelques centaines de roupies mauriciennes, soit une poignée d’euros.

Cap Malheureux île Maurice

© Jérôme Dumur

Le grand bonheur à Cap Malheureux

Avec sa grande baie, sa petite église blanche aux toits rouges et ses pêcheurs qui vous ravitaillent en délicieuses grillades, Cap Malheureux est l'un des plus jolis villages mauriciens.

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© Jérôme Dumur

Poivre et Pamplemousses

À Pamplemousses, tout près de Port-Louis, le pays abrite le Sir Seewoosagur Ramgoolam Botanical Garden, le plus beau parc botanique tropical au monde avec sa grosse trentaine d’hectares et ses sept cents variétés de plantes. Il a été créé par des Français. Comme quoi, tous les grands jardiniers ne sont pas forcément anglais !

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Les terres chamarrées de Chamarel

La commune de Chamarel vaut le détour. Déjà pour sa rhumerie, l'une des meilleures de l'île. Ensuite, pour sa cascade géante. Et surtout, pour ses paysages aux allures d'arc-en-ciel.

Morne Brabant île Maurice

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La montagne totem

Le Morne Brabant n'est pas la montagne la plus haute de Maurice, mais elle est assurément la plus connue. Sans doute parce qu'elle multiplie les vocations. Ce belvédère offre une vue incomparable. C’est aussi un sanctuaire naturel. Et, tous les Mauriciens vous le diront, c’est avant tout un lieu de mémoire.

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Un paradis
au paradis

Ne cherchez pas de biches au regard langoureux à votre arrivée sur l'île aux Cerfs. Il n'y en a plus. Pour autant, cet îlot charmant, entièrement dédié à l'art de vivre, ne peut que vous taper dans l'œil.

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Douze diamants
pour une rivière

La beauté des chutes de Tamarin se mérite. Perdues dans la nature tropicale, à l'abri d'une vallée encaissée, ces douze cascades et leurs piscines naturelles exigent un peu d'effort — mais pas trop, rassurez-vous — de qui souhaite en profiter. Mais quel bonheur à l'arrivée !

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La grande illusion

Non loin du Morne Brabant, le lagon mauricien semble plonger soudainement vers les profondeurs de la Terre, en une immense cascade sous-marine. Un phénomène naturel unique en son genre, à découvrir depuis le ciel.

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Le lac du signe

Depuis qu'un prètre indien a rêvé que Grand Bassin était relié au Gange, le fleuve sacré des hindous, ce lac niché dans le cratère d'un ancien volcan est devenu l'épicentre de la vie spirituelle mauricienne. Ses statues monumentales, ses temples, ses paysages et ses petits singes en font aussi le fleuron du patrimoine culturel insulaire.

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Le Graal
de Crystal

C'est peut-être la journée idéale lors d'un séjour à Maurice... On bronze sur une île déserte, on nage avec Flipper le dauphin et, pour finir, on rejoint Crystal Rock. Ce récif corallien à l'allure singulière vous offre une belle plongée et un selfie collector. Que demander de mieux ?

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Le géant vert

Fini le farniente, allongé sur un transat, au bord de la piscine de l'hôtel. Lève-toi et marche... sur les sentiers de randonnée du parc national de Rivière-Noire. C'est l'un des derniers endroits où l'on peut retrouver la forêt mauricienne telle qu'elle était avant l'arrivée des premiers colons. Enfin, presque ! Il manque forcément quelques dodos à cet écrin luxuriant.

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Un aquarium
à ciel ouvert

Quelle plage choisir à Maurice. Tout dépend de ce que vous voulez y faire. Découvrir la faune multicolore des lagons ? Dans ce cas, sans l'ombre d'une hésitation, prenez la direction du Parc marin national de Blue Bay. Ces eaux sont les plus riches de toute la côte mauricienne. On y croise même, avec un peu de chance, des tortues de mer.

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fête

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cuisine île Maurice

Le plaisir
des mets

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